Paul MOUKETA se définit comme artiste plurimedia. N'est-il pas tour à tour ou simultanément : Auteur Compositeur, Cinéaste, Homme de radio, de télévision et de théâtre. « Tout commence par l’écriture » aime-t-il à répéter. Il écrit des scénarii, des pièces de théâtre, des poèmes qui deviennent des « tracts Audios ». Dread Pol n’hésite pas venir « défendre » sur scène avec l’accompagnement live reggae de son groupe le Minimum Vital, ces fameux « tracts-audios», ces refrains, bulles-pastilles-bonbons qui restent, sur le bout de la langue et dans l’oreille quand on les goutte. Qui ne souvient pas à Bangui Libreville, Ouaga, Dakar, Kinshasa des titres comme : Chacun son style/c’est ça la democrastyle Ou est-Elle ? Pays DÉ-MERDE ! Le Coq chante Pilons pan pan…Titres régulièrement diffusés sur Africa N1, et les FM continentales comme les précédentes réalisations de Dread Pol MOUKÉTA que d’autres qualifieraient de Slam « Quand j'entends que certains appellent mon travail du slam, je souris et je leur réponds : (Guoguenard, il fait mine de raper) Ce n’est pas du slam Babe, C'est de la Dub poésie. !!! Puis il enchaîne :« Le système musical international aime nous classer, nous ranger, dans des petites boîtes, dans des rayons comme si nous étions des produits, etiquetables » Dread Pol s’est tenu longtemps loin de ce système des maisons de disques et des directeurs artistiques, faisant et de faisant les carrières, réduisant des auteurs au silence, façonnant les goûts du public mainstream. « Grâce au numérique nous sommes désormais de bout en bout nos propres patrons ! » se réjouit-il Invité à définir son art, Dread Pol mentionne un spectre large d’influences : de Serge Gainsbourg à U.ROY. Mais si vous voulez lui faire plaisir faites allusion à Linton Kwesi Johnson, (LKJ) l’Anglo-Jamaicain, l’un des inventeurs de la dub poésie, poèmes chantés/récités sur fond musical reggae qui connaît son heure de gloire dans les années 80-90.