Fawouzzya

Née dans les années 70 au cœur de la province de la Nyanga (Sud du Gabon), dans le village Moulounda, Rosine MAGANGA BOULINGUI de son nom d’état civil et de pseudonyme de baptême à la religion islamique FAWOUZZYA (Victorieuse), est une musicienne auteurcompositeur gabonaise qui excelle dans le genre tradi-moderne. Mère d’une grande famille, FAWOUZZYA est une femme bénie des ancêtres et de Dieu. Toute sa vie est rythmée par une série de révélations et songes, de sa religion musulmane dont elle est adepte aujourd’hui à sa carrière musicale tout en passant par son initiation à la médecine traditionnelle, notre artiste le doit à la reconnaissance des divinités. Très belle femme africaine arborant constamment un look africain, FAWOUZZYA est une beauté authentique qui n’a pas besoin d’artifices pour étaler son éclat et sa pureté. Elle est le produit par excellence du brassage entre la ville et le village. En fait, depuis sa naissance, dans son insouciance, la chanson a toujours accompagné l’artiste au travers des contes et légendes dont lui gratifiait sa grande mère le soir autour du feu. Mais également aux inspirations divines dont elle se sentira investie en 2008 à transmettre aux générations futures les valeurs traditionnelles de nos us et coutumes, eût égard à la perte des repères dont elles sont la proie. La musique sera son crédo. Par ailleurs, lorsqu’elle était enfant, de sa santé fragile ; une initiation à un rite du terroir, lui révéla que ce sont les chants qu’elles ne sortaient pas qui étaient responsable de son état. Aujourd’hui, sa carrière musicale repose sur son audace. Audace d’avoir abordé un inconnu pas comme les autres, dans un milieu peu commode (ex gare routière). En effet, cet individu n’était tout autre que le frère du producteur FAB-LOVE qu’elle voulait rencontrer afin de l’étaler son talent. Bluffé par sa voix d’or, FAB-LOVE va à l’immédiat l’envoyer dans ses studios où elle enregistrera deux chansons de son premier produit ; un maxi single de quatre (04) titres avec pour titre phare Pondzi mame (le panier de maman), qui sortira par les studios de production IRUNDU production pour les arrangements, en passant par le studio WIMBILE où elle enregistra les deux autres titres du maxi single .Une chanson qui rappelle la reconnaissance que tout enfant doit à sa mère. Alors qu’elle enregistrait son maxi single que déjà la reconnaissance de tout son potentiel fût reconnue et congratulé lors de sa première participation et prestation sur scène au concours du cinquantenaire de l’indépendance du Gabon, en rapportant le troisième prix de ce concours. Son clip Mangoulou ma dibale réalisé par ZANG, présenté dans la même foulé lors de sa première invitation le 04 Octobre 2010 à une émission télévisée Télé-Matin à GABON Télévision, a été classé clip de la semaine à sa sortie. La vocaliste rebondit en 2014 avec cette fois dans son sac, un album complet « Ivaru » (la plante en langue ipunu) de douze titres enregistré dans les studios LEVETIQUES. Cette balade à travers l’humanisme où l’artiste veut pour les hommes de demain, enfants d’aujourd’hui, un monde meilleur. Mais le miel coulant de sa voix chante aussi l’Afrique, l’amour, le mariage et la reconnaissance. Dans ce festin auditif pour voyager à travers le respect de Dieu et la richesse culturelle du Gabon, Ivaru tout comme Pondzi mame ; béneficie de la voix suave d’une autre étoile de la musique tradi-moderne gabonaise ; Laurianne Ekondo en choeur. Femme forte et battante aux valeurs sûres, FAWOUZZYA MAGANGA, dans la continuité de sa mission après une longue période loin de ses fans, revient avec « mwana africa » (l’enfant d’Afrique) son troisième opus qui fait son deuxième album, pour prôner une fois de plus l’unité, l’amour et l’espoir. En studio depuis 2019, cet album de sept (07) titres n’est tout autre que la consécration et la confirmation de ses dix ans de carrière musicale. En fait, Rosine MAGANGANGA BOULINGUI est un diamant brut né pour briller sous l’éclat de FAWOUZZYA MAGANGA.